Mutante de taille moyenne à la chevelure platine, aux yeux bleu azur et à la bouche finement tracée. Son visage fin et sans impuretés porte parfaitement ces atouts non négligeables. Des oreilles de petites tailles, dissimulées derrière des mèches de cheveux légèrement ondulées et d'une couleur peu commune ainsi qu'une tâche de naissance de la forme suggestive d'un papillon positionnée exactement derrière son orifice auditif droit. Un cou plutôt long, de petites épaules surmontant une poitrine correspondant à son aspect physique. La jeune fille n'est pas ce que l'on pourrait appeler d'anorexique, mais son corps montre tout de même des séquelles de sa vie passée. Sa peau très blanche recouvre ses faibles bras ainsi que la totalité de son corps plutôt maigrelet. Si l'on devait la classer sur une échelle de proportion physique, Rozen serait un peu en dessous de la catégorie « mince ». Son petit tour de taille donne un aspect bien fragile à sa silhouette, soutenue par une paire de jambes finement taillées et plutôt élancées. Malgré son aspect faiblard, le physique de Rozen correspond parfaitement à son âge.

Niveau vestimentaire, Rozen a longtemps porté les habits de son défunt frère, tout ça pour éviter d'acheter des vêtements pour petite fille afin d'éviter d'éventuels questions. Plus tard, ce sont les vêtements de sa mère qu'elle portera, de vieux vêtements datant du moment où elle n'était pas encore enceinte de Jérémy. Elle n'a donc pas vraiment eu de choix niveau fringues. Ses ensembles étaient le plus souvent blancs et bleus, les couleurs préférées de sa mère. Simples, mignons et parfois élégants, ses habits n'étaient pas fait de manière trop compliqués étant donné que c'est l'association qui leur donnait de l'argent à cette époque là et que leur revenus n'était pas suffisamment élevés pour se permettre des achats coûteux. La plupart du temps ses vêtements étaient soit simples, sans motifs apparents, soit rayés entièrement ou partiellement. C'en est d'ailleurs encore le cas aujourd'hui car la jeune femme a garder précieusement ces fameux bouts de tissus. Les seuls qu'elle possède d'ailleurs. Rozen se promenait généralement pieds nus, voir tout le temps en fait. Étant donné qu'elle vivait dans sa cave, le besoin de porter chaussures à ses pieds n'était aucunement nécessaire. Néanmoins, en quittant sa maison, sa mère lui donna une paire de souliers noirs vernis. Cette paire restera pour le moment la seule de son armoire, du moins, jusqu'au jour où elle ira en racheter des nouvelles. Bien qu'il risque de lui falloir de l'aide étant donné son inexpérience dans la vie de tous les jours et que le mot "magasin" ne lui dit rien du tout. Niveau accessoires, elle n'en possède pas, ni colliers, ni bracelets, ni bagues, ni rien du tout. La jeune Rozen a toujours vécut dans la simplicité la plus totale et cela ne changera surement pas.

Une imagination débordante de créativité, jamais à cours d'inspiration. Toujours à la recherche de nouvelles idées, de nouveaux rêves, Rozen trouve son bonheur dans les livres, les images, le paysage, les sons environnants. Tout est potentiellement bon pour assouvir son inépuisable soif de rêveries, de connaissances. La tête dans les nuages et autrefois peu intéressée par le monde extérieur, ces critères passés ont bien changés aujourd'hui. Émerveillée chaque jour par les aspects du monde que ses professeurs et les autres élèves se chargent de lui apprendre, la jeune femme fait preuve d'une grande attention et d'un comportement extrêmement sage envers ses aînés qu'elle voudrait rattraper ou plutôt égaler.

Les circonstances dans lesquelles la Mlle Occis a vécu se font malheureusement sentir sur sa manière quotidienne de parler et d'agir. En effet, à cause des histoires et de la captivité imposées par son père, la jeune fille a développé au fil du temps une sorte de carapace envers le monde qui l'entoure. Elle peut paraître facilement distante voir même asociale mais, cela est dû au manque de présence étrangère dans sa vie. Les préjugés implantés par son père dans sa tête la font souvent hésiter sur le fait de si oui ou non elle doit s'approcher d'une personne. De ce fait, accéder à sa pleine confiance n'est en aucun cas chose facile, les deux seules personnes disposant de ce bonus pour le moment sont les deux professeurs de l'institut : Charles et Erik. En ce qui concerne son parler, Rozen a encore beaucoup de mal à associer mot et chose. Enfermée pendant dix-huit ans, elle n'a jamais parlé à quelqu'un autre que son père et sa mère, elle n'a jamais vu de ville ou même de maison en elle-même, ce qui est tout bonnement extrême comme cas. Elle ne peut donc se baser que sur ce que ses livres lui ont appris en phrases et parce qu'elle apprend désormais à l'institut à travers des cours particuliers que ses professeurs font tenir.

---Principe de son pouvoir :

La matérialisation des rêves, voilà le pouvoir de Rozen. Mais attention, pas n'importe quels rêves, les siens uniquement.

---Comment ça marche ?

-Quand les matérialisations sont contrôlées Rozen a besoin de se concentrer, de visualiser dans sa tête ce qu'elle veut faire apparaître. Pour cela, elle doit dessiner chaque trait et chaque détail de ses apparitions, uniquement par la pensée. Elle peut ainsi faire apparaître des êtres humains, des animaux, des décors, des paysages, etc. Chaque « oeuvre » de la jeune fille n'est qu'une illusion sans coeur ni âme mais qui influe réellement sur les choses. En d'autres termes, si une épée vous frappe, malgré le fait qu'elle ne soit pas réellement réelle, celle-ci blessera vraiment son adversaire.

-Quand les matérialisations ne sont pas contrôlées, tout se déclenche en une fraction de seconde. Tout s'embrouille et ce qui apparaît physiquement n'a rien d'esthétique ou même de ressemblant avec quoi que ce soit qui puisse déjà exister. On pourrait les appeler « brouillons », comme si ces mirages, néanmoins présent physiquement, étaient en réalité des dessins loupés et gribouillés dans un cahier. Ces illusions sont issues des états émotifs intense de la jeune femme. Indépendantes et sauvages, elles sont là uniquement pour protéger la demoiselle et ce même s'il faut lui désobéir.

---Caractéristiques :

Une illusion issue de ses pensées reste donc réellement redoutable vis-à-vis d'un quelconque adversaire. De nature généralement soumise, les apparitions obéissent à leur créatrice. Cette règle est inversée lorsque celles-ci ne sont pas contrôlées.

---Limites :

Le temps de concentration, cela dépend de la situation dans laquelle elle se trouve. Le niveau d'imagination, en temps de panique elle risque de manquer d'imagination et donc de tomber en sorte de « rupture de stock ». De plus, plus l'illusion sera grosse, plus la jeune fille usera de l'énergie, plus le temps de création sera long.

---Caractéristiques spécialisées :

Les créations non contrôlées sont facilement détectables. Deux choses permettent de les reconnaître :

Premièrement : la couleur des yeux de Rozen change. Cela ne se produit que dans ce cas et UNIQUEMENT dans ce cas-ci. Ce changement fonctionne de cette manière :

chagrin : bleu sombre
colère : rouge
déception : noir
perdue : vert
etc.

Cette occasion n'apparaît QUE quand l'instant émotionnel est trop fort pour la jeune femme. Quand elle ne sait plus les contenir.

Deuxièmement : L'apparition prend la couleur de ses yeux et une forme déterminée.

chagrin : petite fille de couleur bleue sombre et aux yeux larmoyants engendrant une rafale d'eau illusoire.
colère : énorme bête montrant les crocs et de couleur rouge, crachant du feu de sa gueule.
déception : samurai noir en armure et au katana pourfendeur.
perdue : arbre mort de couleur verte dont les branches se répandent dans le sol tel un virus.
Etc.

Chacune de ces apparitions cherche à éliminer la source du problème de Rozen. Ami ou ennemi de la jeune femme.

Bien plus loin dans le temps....

Il était une fois, une adolescente nommée Émilie et un jeune homme prénommé Grégory. Deux étudiants, l'un se préparait à des études de médecine, l'autre voulait entrer en fac de droit. Leur avenir était entièrement tracé par leurs parents respectifs, seulement, certains évènements sont parfois imprévisibles, comme par exemple la grossesse d'Émilie.

18ans, c'est tôt pour être maman, mais la jeune fille refusa d'avorter. C'est pourquoi, avec l'accord de son copain et le désaccord de leurs familles, les deux jeunes adolescents décidèrent de quitter leurs nids familiaux afin de trouver de l'aide auprès d'une association qui leur trouva une nouvelle maison pour les héberger, eux et leur futur enfant. L'association en elle même leur assura un logement et ils furent tous deux nourrit et blanchit. C'est en fin d'année que le petit Jérémy vu le jour, chétif aux cheveux bruns et au nez de son père, le jeune garçon se portait à merveille tandis que sa jeune maman prie la décision d'arrêter ses études tandis que son futur mari continuait les siennes. A l'âge de 18ans le jeune couple se maria, ils prirent alors le nom de famille du monsieur, désormais chacun d'eux portait le nom Occis.

Les années passèrent sans l'ombre d'un problème, l'enfant était d'un naturel sage et peut extraverti, il suivait en classe et ne posait aucune difficulté à ses parents. Toutefois, arrivé à l'âge de 16ans, le jeune homme devint de plus en plus reculé. Ses notes commencèrent à chuter et il se mit de plus en plus à sécher les cours. Inquiets, Émilie et Grégory décidèrent de faire appel au conseillé de son école, afin de débattre sur sa situation actuelle. L'entretiens fut long et plus les minutes passèrent, plus Jérémy devenait de plus en plus pâle, ses mains tremblaient et l'on pouvait apercevoir des gouttes de sueur perler sur son front. L'adolescent se leva brusquement de sa chaise et quitta à toute allure le bureau du conseillé. Ses parents s'excusèrent alors auprès de l'homme et partir avec lui à la poursuite de leur fils qui leur avait échappé.

Une fois seul dans la rue, Jérémy déambula dans la rue tel un fantôme se tenant la tête à deux mains. Quelque chose n'allait pas. Son corps se mit à trembler de plus en plus jusqu'au moment ou celui-ci ne put se retenir de hurler, faisant un geste juste de sa main et la posant sur une borne incendie qui explosa littéralement. Il se recula, apeuré, l'eau jaillissait du sol tel un geyser, les gens autour de lui le fixaient du regard. Il regarda de droite à gauche tel un animal en proie à des vautours. Il recula de quelques pas et c'est d'un follement de peau qu'il fit exploser un lampadaire qui éclairait paisiblement cette ruelle saccagée. La police, alerté par les passants arriva rapidement, le jeune garçon était dans sa position de replis, assis en boule sur les marches d'un escalier très peu éclairé étant donné l'absence du lampadaire, les mains sur son visage, tremblotant. Les parents de Jérémy furent également alertés et se trouvèrent alors en présence de la police. Un policier s'avança doucement vers Jérémy, la main tendue vers lui, lui répétant doucement qu'il n'avait rien à craindre d'eux. Jérémy fit un non de la tête s'exclament haut et fort :

-JE N'AI RIEN FAIT DE MAL ! ! JE L'AI JUSTE TOUCHE ! ! ! Je n'ai rien fait de mal....

-On sait Jérémy, on sait. On veut seulement te parler un peu, tu veux bien ?

-Non ! Non...ne vous approchez pas... Je vous en supplie ne vous approchez pas...

-Calmes toi mon petit, allez viens par là !

-...NON ! ! ! dit-il alors que le policier lui pris la main. C'est alors sous les yeux de toute la population présente et surtout devant ses propres yeux effrayés que l'homme explosa, éclaboussant de sang l'enfant et les personnes l'entourant. Tous se mirent à crier, sa mère tomba dans les pommes et certains passants se mirent à le traiter de monstre alors que les policiers ne savaient quoi faire.

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! ! ! ! AAAAAAAH ! ! ! ! JE VOUS L'AVAIS DIT ! !... JE LUI AVAIS DIT DE PAS ME TOUCHER!!!!

Après un moment à se débattre, une équipe spéciale réussit enfin à lui mettre une sorte de camisole afin de l'immobiliser, l'emmenant dans leur véhicule.

-JE N'AI RIEN FAIT !... JE NE VOULAIS PAS ! ! JE VOULAIS PAAAAAAS ! ! ! ! !

Ce fut la fin de Jérémy Occis, décédé quelques mois plus tard à la suite d'un saut du sixième étage. La presse eut vent du tragique événement et c'est pour fuir tous ces cauchemars que le couple pris la décision de quitter leur grande ville pour aller s'installer beaucoup plus loin, dans un petit patelin paumé.

Plus personne n'entendit parler des Occis. Ils avaient disparu de la surface du globe.

Le passé qui nous intéresse.

La maison aux Orchidées, une petite demeure habitée par un couple d'une quarantaine d'années. Perdue dans les champs, éloignée de la civilisation et encore fortement atteins par les événements passés. Mr Occis avait décidé de continuer son boulot, travaillant maintenant entant que médecin dans le petit hôpital de la ville la plus proche, chaque matin et chaque soir il faisait environ 1 h 30 de route. Quand il retournait chez lui c'est par sa femme qu'il se faisait accueillir, Mme Occis : sans emploi depuis bien des années, affaiblit par « l'incident » d'il y a plusieurs années. Émilie ne s'était pas encore remise de ce fameux jour, elle n'avait toujours pas digéré ce qui était arrivé à leur fils, elle ne pouvait oublier alors que son mari, lui, niait tout en bloque, refusant de croire que leur propre « fils » ait pu devenir ainsi, que SON fils ne pouvait pas être « comme ça ». Cet état d'esprit n'arrangea en rien ce qui allait bientôt chambouler leur vie, ce qu'ils redoutaient le plus, ce qu'ils ne voulaient même pas imaginer.

Émilie était à nouveau enceinte. Le scénario risquait de se répéter. Leur enfant risquait de redevenir un « monstre », comme le précédent. Mr Occis décida de faire avorter sa femme mais celle-ci était devenue bien trop faible, elle n'aurait jamais tenue lors d'un avortement et elle refusait de tuer son bébé, malgré le souvenir qui les hantait.
Grégory Occis était médecin, il avait déjà pratiqué une opération d'accouchement, il savait comment faire. Sa femme eut l'interdiction de sortir de chez elle, tandis que son mari, lui, continuer d'aller au travail pour qu'aucun soupçon ne soit fait. Il rapportait de temps en temps des médicaments à la maison, en douce, histoire de prévoir en avance l'accouchement, histoire que personne ne remarque quoi que ce soit. C'est en plein après-midi que la femme du Dr Occis commença à avoir des contractions et c'est dans la nuit même, alors que la pleine lune était levée, qu'elle mit au monde son deuxième enfant. La bouche bloquée par un tissu pour éviter les cris, pour pas que quelqu'un ne l'entende, les mains accrochées aux draps du lit, son sang se répandant sur celui-ci et le bébé dans les bras de son papa qui coupa le cordon avant de le mettre dans un drap fraichement propre. Ce fut un bon accouchement, digne du docteur. Le bébé allait bien, il était en bonne santé, mais Jérémy aussi allait bien le jour de sa naissance et pourtant ça n'avait pas empêché que... Il ne fallait pas que tout cela recommence, qu'ils revivent le même scénario, encore une fois. C'est pourquoi la cave fut aménagée en chambre pour bébé, une caméra fut installée par les propres soins de monsieur pour surveiller l'enfant et un micro fut également déposé près de son lit. Le petit cagibi à côté de leur chambre était devenue une sorte de base d'espionnage. Invisible aux visiteurs et à leurs amis, mais bel et bien là. Tout comme leur bébé.

Rozen, voilà le nom dont fut affublée la petite fille aux yeux bleus et aux cheveux blonds de sa tendre maman qui au fond d'elle-même était triste et contre les agissements et décisions de son mari.

La fillette fut élevée dans ce sous-sol interdit aux non-membres de la famille. Elle y passait ses journées, n'avait en aucun cas le droit de sortir ou même de faire du bruit. Elle était le trésor maudit de ses parents. Sa chambre ne se résumait qu'à peu de choses : un lit de taille standard dont elle ne changea jamais, un meuble avec quelques habits qui appartenaient autrefois à son défunt frère, quelques jouets qui provenaient du même ancien propriétaire et enfin, l'un des murs de la « chambre » disposait d'une fenêtre à peine plus grande que le dessus d'une boite à chaussure. En bref, à part le lit, aucun achat ne furent fait en sa faveur afin de n'éveiller, une fois de plus, aucun soupçon à l'égard de la famille. Une fois ses seize ans révolus, les parents prirent peur que le drame ne se reproduise et la jeune adolescente se retrouva munie d'une chaine à son pied, la reliant à son lit.

Les journées étaient longues pour elle, depuis petite, ses seules occupations furent : la lecture des bouquins que ses parents empruntaient à la bibliothèque (des livres entièrement remplis de lettres, dépourvus d'images pour en aucun cas attiser la convoitise de la petite et éviter toute tentative de sortie vers l'extérieur. C'est sa mère, étant femme au foyer, qui lui appris à lire, écrire et compter.) et la rêverie. La rêverie quant à elle se limitait aux illusions cauchemardesques imaginées par son propre père. C'est ainsi qu'elle apprie que, dehors, le monde était froid, lugubre, rempli d'êtres abominables, de monstres, de tueurs de jeunes filles, etc. En bref, avec tout cela, Rozen ne voulait en rien s'échapper de son cocon isolé.

L'année passa tranquillement, aucun signe anormal, aucun symptômes similaires, tout allait bien. Seulement, le gène X ne se réveille pas au même moment chez tout le monde, parfois il intervient au début de l'adolescence, parfois vers la fin. Dans le cas de Rozen, il fallait encore attendre un an avant de voir les premiers signes du gène.

Alors qu'elle se trouvait assise par terre, dans un coin de sa chambre, un livre dans les mains et que ses parents se trouvaient en haut en train de dormir, la jeune rêveuse se mit à imaginer le monde de son bouquin, elle imagina les maisons, les personnages, les animaux présents dedans, en bref, tous. Tout se trouvait dans sa tête, seulement le hic était qu'elle n'avait jamais vu l'extérieur et donc que ses visions de ce monde n'avait rien à voir avec la réalité, les personnages ressemblaient tous trait pour trait à son père et sa mère, seuls êtres humains qu'elle avait pu voir durant les dix-sept ans de sa vie et tout le reste était pour le moins....étrange.

Elle se mit à rêver tellement fort, plongée dans son livre, les yeux rivés sur les lignes d'écritures, que ses pupilles commencèrent à changer de couleur, elles devinrent marrons clair et semblaient aussi limpides que de l'eau, elle leva ses yeux, regardant droit devant elle et c'est un sourire sur la bouche qu'elle imagina encore plus fort les décors de son roman d'amour. Des images se dessinèrent devant elle, elles se mirent à bouger, elles devinrent de plus en plus concrètes, de plus en plus visible, de plus en plus présentes.... elles étaient devenues vraies. Rozen n'était plus en train de lire son livre, elle était en train de le visionner à sa sauce, de le créer et de le modifier de ses propres mains, ou plutôt devrait on dire de son propre esprit. La pièce était remplie de vie, elle n'était plus seule dans sa prison de pierre, elle n'était plus dans l'obscurité ambiante de la pièce, tout était coloré aux couleurs des couvertures de ses livres, de ses vêtements et des jouets. L'histoire n'existait plus, ce n'était plus le livre mais sa propre histoire, ses yeux virèrent au doré, son sourire s'intensifia de plus en plus. Elle était heureuse, vraiment heureuse, ENFIN heureuse.

Le lendemain matin, alors que sa mère s'était levée pour préparer le petit-déjeuner de son mari encore au lit, elle alla visionner la bande d'images de la nuit précédente. Elle vit alors les exploits de sa fille. Refroidit par la vidéo, elle aurait normalement dut prévenir son mari des agissements de sa progéniture, mais une chose la stoppa net.... Le visage émerveillé de son enfant. Elle n'était pas comme Jérémy, elle n'avait pas peur de son « pouvoir », elle semblait joyeuse ! C'est pourquoi, après réflexion, Émilie décida de supprimer la séquence et de la remplacer par celle d'une autre nuit précédent celle-ci. Et la manoeuvre se répétât, encore et encore. Chaque matin, elle se réveillait avant lui pour voir le doux sourire de Rozen et effacer par la suite les traces de ses actes.

Deux ans passèrent comme ca, sans aucun soupçon de son mari, sans aucun problème de l'extérieur. Rozen devenait de plus en plus une jeune femme, sa mère lui donna de ses anciennes robes, elle ressemblait maintenant à une vraie jeune fille, douce et délicate, les cheveux longs et un peu bouclés aux pointes. Son portrait craché quand elle avait son âge. La seule chose qui en différait était cette chaine rouillée à son pied. Mais elle ne resta pas longtemps à sa cheville.

Lors d'un après-midi d'automne, deux hommes vinrent sonner à la porte des Occis. Ils se présentèrent poliment au Docteur et à sa femme. L'un d'eux se prénommait Charles Xavier et l'autre Erik Lehnsherr, ils étaient tous deux professeurs dans un institut pour « surdoués ». Ils expliquèrent aux parents les raisons de leurs visite, ce qui ne plut en aucun cas au Dr Grégory.

-Comment osez vous venir frapper à notre porte pour de telles absurdités!!! Nous n'avons pas d'enfant ici! Notre fils est mort il y a de ça plus de dix-neuf ans ! !

Madame Occis baissa les yeux vers le sol, attristée par la situation et apeurée que des inconnus puissent connaître l'existence de leur fille. Le professeur Charles utilisa alors ses pouvoirs télépathiques afin de convaincre la mère de la jeune fille de lui dire où elle se trouvait au moment même. Elle finit par céder et malgré le haussement de voix de son mari, elle indiqua l'existence de la cave aux jeunes hommes. Charles se rendit en bas, tandis que Erik bloquait la porte grâce à son pouvoir afin d'éviter que le père, fou de rage, ne parvienne à passer.

-Bonsoir Rozen, je m'appelle Charles Xavier. Dit-il alors qu'une jeune femme se trouvait assise dans son coin favori, bouquinant comme toujours l'un de ses nombreux ouvrages.

Elle leva doucement la tête vers l'homme, étonnée de voir quelqu'un d'autre que son père devant elle. Ses yeux étaient grands ouverts, elle avait en face d'elle un homme bien plus jeune que son papa et bien plus beau aussi. Cela lui fit un choc, cette personne ne ressemblait en rien aux monstres dont il lui parlait tout le temps. Elle répondit alors de sa voix douce un peu tremblante :

-....Bonsoir...

-Je suis là pour t'aider Rozen, je suis là pour t'apprendre plein de choses. Erik, mon ami et moi, sommes là pour te sortir de cette chambre qui fut bien trop longtemps un refuge pour toi. Lui transmit-il par la pensée d'un ton rassurant et protecteur.

Rozen posa d'abord ses mains sur ses oreilles, le fixant toujours, comprenant un minimum de quoi il voulait parler. Elle eut un petit moment de réflexion avant de finalement tendre la main afin d'attraper celle qu'il lui tendait. Elle remonta avec lui, rencontra par la suite Erik qui lui sourit également, lui souhaitant la bienvenue parmi eux. Son père hurlait toujours tandis que sa mère souriait tristement, heureuse que sa fille puisse enfin partir. Elle découvrit quelques pièces de sa maison et une fois sa porte de sortie ouverte, ses yeux se baignèrent de la beauté du coucher de soleil qui se présentait devant eux.

Sa vie était sur le point de commencer.

#~²C\O/# de *[#`_9] !! J'avais fait ça dans la joie et la bonne humeur mais y'a eu une coupure alors que y'avait même pas d'orage, ça m'a tout fait planté, now j'ai la rage et- oh... mon frère vient de m'apporter une part de brownie.

Voilà. Si tu as un problème avec une des mes remarques, n'hésite pas à me contacter (même si je crois avoir -de nouveau- oublié mon mot de passe MSN...)

EUH, tu m'embiiiip ? T'es sérieuse là ? Rien que pour ça j'ai envie de te saquer sur ton orthographe !

Pfffft je lol, allez, pour moi tu es validée. Tu n'as plus qu'à attendre que Erik ou Charles vienne faire le deuxième round, moi je retourne lire Cable & Deadpool. *sifflement heureux*

Prénom Nom : OK
Surnom* : OK
Alias* : OK

Âge : OK
Date de naissance : OK
Sexe : OK
Nationalité : OK



Description


Physique : Quelques fautes, corrigées ci-dessous, Ok pour le reste.

Mutante de taille moyenne à la chevelure platine, aux yeux bleu azur et à la bouche finement tracée. Son visage fin et sans impuretés porte parfaitement sur ses épaules [Mal dit, les épaules sont en trop je pense] ces atouts non négligeables. Des oreilles de petites tailles, dissimulées derrière des mèches de cheveux légèrement ondulées et d'une couleur peu commune ainsi qu'une tâche de naissance de la forme suggestive d'un papillon positionnée exactement derrière son orifice auditif droit. Un cou plutôt long, de petites épaules surmontant une poitrine généreuse. La jeune fille n'est pas ce que l'on pourrait appeler d'anorexique, mais son corps montre tout de même des séquelles de sa vie passée. Sa peau très blanche recouvre ses faibles bras ainsi que la totalité de son corps plutôt maigrelet avec une poitrine généreuse ?. Si l'on devait la classer sur une échelle de proportion physique, Rozen serait un peu en dessous de la catégorie « mince ». Sa taille de guêpe Est-ce bien ce que tu veux dire ? lien wikipédia, si oui ça ne va pas avec la suite de la phrase donnant à sa silhouette un aspect bien fragile se trouve surmontée ça voudrait dire que ses jambes sont au dessus de sa taille d'une paire de jambes finement taillées et plutôt élancées. Malgré son aspect faiblard, le physique de Rozen correspond parfaitement à son âge.

Niveau vestimentaire, Rozen a longtemps porté les habits de son défunt frère, tout ça pour éviter d'acheter des vêtements pour petite fille afin d'éviter d'éventuels questions. Plus tard, ce sont les vêtements de sa mère qu'elle portera, de vieux vêtements datant du moment où elle n'était pas encore enceinte de Jérémy. Elle n'a donc pas vraiment eu de choix niveau fringues. Ses ensembles étaient le plus souvent blancs et bleus, ces couleurs étaient les couleurs préférées de sa mère. Simples, mignons et parfois élégants, ses habits n'étaient pas fait de manière trop compliqués étant donné que c'est l'association qui leur donnait de l'argent à cette époque là et que leur revenus n'était pas suffisamment élevés pour se permettre des achats coûteux. La plupart du temps ses vêtements étaient soit simples, sans motifs apparents, soit rayés entièrement ou partiellement. S'en C'est d'ailleurs encore le cas aujourd'hui car la jeune femme à garder a gardé précieusement ces fameux bouts de tissus. Les seuls qu'elle possède d'ailleurs. Pour ce qui est de ses chaussures, Rozen se promenait généralement pieds nus, voir tout le temps en fait. Étant donné qu'elle vivait dans sa cave, le besoin de porter chaussures à ses pieds n'était aucunement nécessaire. Néanmoins, en quittant sa maison, sa mère lui donna une paire de souliers noirs vernis. Cette paire restera pour le moment la seule de son armoire, du moins, jusqu'au jour où elle ira en racheter des nouvelles. Bien qu'il risque de lui falloir de l'aide ce jour-là étant donné son inexpérience dans la vie de tous les jours et que le mot "magasin" ne lui dit rien du tout. Niveau accessoires, elle n'en possède pas, ni colliers, ni bracelets, ni bagues, ni rien du tout. La jeune Rozen a toujours vécu dans la simplicité la plus totale et cela ne changera surement pas.


morale: Quelques fautes, mais OK pour le reste.


Les circonstances dans lesquelles la Mlle Occis a vécu se font malheureusement sentir sur sa manière quotidienne de parler et d'agir. En effet, à cause des histoires et de la captivité imposées par son père, la jeune fille a développé au fil du temps une sorte de carapace envers le monde qui l'entoure. Elle peut paraître facilement distante voir même asociale mais, cela est dû au manque de présence étrangère dans sa vie.


Mutation


Description :

---Principe de son pouvoir : OK

---Comment ça marche ?

- OK

-OK ce même s'il faut lui désobéir.

---Caractéristiques : OK

---Limites : OK

---Caractéristiques spécialisées : OK



Âge de la première manifestation : OK


Historique


Histoire : OK Mais j'ai vu quelques fautes, bien que j'ai la flemme de les corriger :/


Ma foi ça devrait être bon au prochain coup ^^